La frontière de la violence dans les jeux : Découpons la question en petits morceaux!

Jeremy Parish, chroniqueur chez 1up, a écrit un intéressant billet à propos de la violence dans les jeux. Contrairement au discours habituel qu’on retrouve dans les médias en général (gna gna, les jeux rendent les enfants violents!), il s’intéresse plutôt à la violence de son point de vue de joueur endurci. Selon lui, les jeux viennent de dépasser une nouvelle frontière et il ne se sent pas particulièrement à l’aise avec ça.

I’ve come to the conclusion that what upsets me about most of this year’s E3 press conferences is that most of them opened up by focusing on games that cross a line. It’s an invisible line, but it’s one that — for me, at least — is very real. It’s a line built of motivation, of intent, of tone. The near side of the line is a place where violence exists as a means to an end; on the far side, violence is the end in and of itself, and the goal is to explore it with sociopathic abandon.

Je dois dire, il marque un point ici. Il y a une différence entre tapocher un ennemi parce qu’il nous a attaqué en premier et tirer dans le dos d’un gars qui s’enfuit de nous. Il y a une différence entre Mario qui saute sur un champignon ennemi pour l’écrapoutir et Raiden qui découpe des gens en petits morceaux avec un katana comme si c’était des champignons.

Unfortunately, it’s clear from E3 that games are still very much in their creative adolescence, and that no one’s really questioning why violence is so intrinsic to the medium — for the moment, the only question anyone seems to be asking is, « How much more over-the-top can we make the killing aspect of our game? »

Si le sujet vous intéresse, je vous suggère d’aller lire l’article complet de Jeremy Parish. Et, pour poursuivre l’exercice, je vous suggère aussi d’aller regarder le top 10 des bandes-annonces présentées au E3 selon 1up. Je les ai toutes regardées et… ça met vraiment les choses en perspectives!