Pourquoi je continue de jouer à Toribash

Pour ceux qui sont pas au courant, Toribash est le fameux jeu de combat où on contrôle chaque articulation séparément. On dirait qu'il vous reste des podcasts à écouter... En tous cas, je vais détailler un peu mon expérience avec ce merveilleux jeu essentiellement multijoueur.

Comme le jeu en soi est un peu compliqué, il va sans dire que de créer un ennemi en intelligence artificielle est assez difficile et beaucoup moins efficace, ce qui explique qu'il n'existe pratiquement que 2 façons de jouer: contre l'adversaire immobile et en multijoueur en ligne. Vous devriez essayer ce jeu parce que d'emblée, même sans talent et sans même une compréhension de base de ce que vous devez/pouvez faire, vous allez avoir du plaisir. D'abord, les chambres de jeu sont organisées pour que les combats se déroulent en 1 contre 1 et les autres attendent. J'avoue que ça peut avoir l'air particulièrement plate, mais en fait c'est tout le contraire la majorité du temps. Vous pouvez admirer le combat en cours, apprendre des trucs (principalement des choses à ne pas faire 🙂 ) mais surtout, il y a une zone de clavardage pour parler du combat ou tout simplement pour déconner. Quand on commence à Toribash, la convention (que je recommande plutôt fortement) est de se joindre à une chambre de débutants. Une chambre de débutant ça signifie un paquet de gens qui tombent par terre en faisant des gestes illogique et les membres dans des positions douteuses qui "revolent". On ne comprend absolument pas pourquoi on gagne ou pourquoi on perd. Tout ce qu'on sait c'est que nos jambes ont trouvé le moyen de déchirer la marionette de l'autre en 2 et que nos fesses viennent de toucher le sol. Malheureusement, seuls les mains et les pieds peuvent toucher par terre dans la majorité des modes. Très honnêtement, c'est spectaculaire et hilarant.
En continuant à jouer, la logique s'installe et les discussions deviennent un peu moins présente parce que les joueurs deviennent sérieux et concentrés. C'est le mur de la platitude qu'il faut vaincre. À ce moment, le joueur normal se heurte à des adversaires de plus en plus forts, à des trucs "cheap" et parfois à des soirées complètes avec peu de victoires et beaucoup d'attente. J'ai failli en rester là, mais à tous les coups, j'ai réussi à être original ou à découvrir les secrets en parlant avec les gens de la communauté. Il faut apprendre à relaxer efficacement les articulations, à bien protéger certaines parties du corps et aussi à ne pas surmener les articulations affaiblies. Heureusement, entre 2 périodes d'apprentissage intense, on peut aussi participer à des défis inusités, comme un combat au dessus d'un malaxeur ou une joute durant laquelle les opposants sont projetés à haute vitesse l'un contre l'autre.
Parfois, un mouvement très simple permet de vaincre un adversaire en apparence insurmontable qui a appris des techniques compliquées par coeur, ce qui fait de Toribash un jeu bien balancé qui s'apprécie gorgée par gorgée. Avec l'expérience que j'ai actuellement, j'ai toujours l'impression que personne ne sait vraiment jouer à ça. On fait de notre mieux et advienne que pourra.
Je progresse activement vers la ceinture brune au moment où j'écris ceci et j'entend bien vous faire part de l'expérience au niveau pro si la différence est appréciable et intéressante. Restez branchés!
Disponible sur PC, Mac (gratuit) et Wiiware (version altérée, 10$)

3 réflexions au sujet de “Pourquoi je continue de jouer à Toribash”

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